Il est temps de sculpter les citrouilles, de visionner des films d’horreur et de trouver les tenues les plus effrayantes, car l’Halloween est bientôt là.
Alors que la «saison effrayante» est déjà bien entamée, l’équipe de PlayOJO a décidé de découvrir combien de Canadiens croient aux fantômes et aux esprits.
Nous avons réalisé un sondage auprès de 1 417 résidents canadiens pour connaître leurs croyances sur le paranormal et identifier les types de rencontres qu’ils ont vécues.
Quels sont les Canadiens qui croient au paranormal?
Selon les données, la moitié (50 %) des résidents canadiens ont déclaré croire aux fantômes et aux esprits. Seul un tiers (34 %) des Canadiens sont sceptiques et déclarent ne pas croire, tandis qu’environ un cinquième (17 %) ne sont pas sûrs.
En ce qui concerne l’âge, la génération Z est celle qui croit le plus au paranormal, avec 53 % des personnes nées entre 1995 et 2002 affirmant croire au surnaturel. Les «boomers» (nés entre 1946 et 1964) semblent être les plus sceptiques, mais 47 % d’entre eux déclarent tout de même croire aux fantômes et aux esprits.
Les femmes ont tendance à croire davantage aux esprits et aux fantômes que les hommes. Six femmes sur dix ont déclaré croire aux esprits et aux fantômes, alors que seulement quatre hommes sur dix partagent le même avis sur la question.
Les hantises les plus courantes au Canada
La manifestation d’une hantise, c’est-à-dire les bruits entendus, les objets déplacés ou les esprits ressentis sans qu’on puisse l’expliquer, sont les phénomènes paranormaux les plus courants au Canada; une personne sur cinq en ayant fait l’expérience.
13 % des Canadiens, un chiffre approprié considérant leur malchance, ont avéré avoir déjà vu un fantôme ou un poltergeist. De la même façon, un Canadien sur dix a fait l’expérience d’une “manifestation de la vie”, soit le fait d’avoir vu ou entendu une personne qui ne se trouve pas réellement dans le lieu en question.
Bien qu’Halloween soit un incontournable du mois d’octobre, ce dernier compte également la Journée nationale du chat noir. Les chats noirs sont historiquement liés au surnaturel et 16 % des Canadiens ont déclaré en avoir aperçu un.
Si l’on passe du paranormal à l’extraterrestre, un habitant sur dix déclare avoir aperçu un OVNI. Il est intéressant de noter que sept Canadiens interrogés ont déclaré avoir déjà aperçu un dragon. Par ailleurs, quatre personnes ont eu la malchance de rencontrer un vampire et le même nombre de personnes a aperçu un loup-garou.
Prévenir le paranormal
Qu’il s’agisse de superstitions hollywoodiennes ou historiques, les moyens d’éloigner les goules ne manquent pas. Nous avons cherché à savoir quelles méthodes les adeptes canadiens du paranormal utilisent pour lutter contre le surnaturel.
Selon le sondage, la mesure de prévention la plus populaire consiste à garder les lumières allumées. Quatre Canadiens sur dix utilisent cette méthode pour éloigner les fantômes… au détriment de leur facture d’électricité. Alors que 34 % des croyants canadiens ne savent pas trop comment réagir à leurs rencontres paranormales, 19 % se sont tournés vers l’eau bénite ou d’autres images ou symboles religieux.
Un Canadien sur dix a décidé que l’aspersion de sel pourrait être une réponse à d’éventuels problèmes paranormaux. Cependant, brûler de la sauge ou de la lavande semble être une solution plus populaire chez 18 % d’entre eux.
Villes effrayantes
Calgary est la ville où le pourcentage de croyants est le plus élevé, 54 % des habitants de «Cowtown» ayant répondu qu’ils croyaient aux fantômes et aux esprits.
Vancouver, Winnipeg, Toronto, Edmonton et Montréal sont les autres grandes villes dont la moitié ou plus de la moitié des habitants croient au surnaturel. En revanche, Ottawa est la ville la plus sceptique. Seuls 41 % des Ottaviens sont d’accord avec l’idée que le paranormal est réel.
Méthodologie
Le sondage a été réalisé auprès de 1 417 répondants CA (tous âgés de 21 ans et plus) du 16 au 18 octobre 2023 par la plateforme de recherche en ligne Prolific.